«Quelqu’un a certainement peur du processus de renouveau que le pape François est en train de mener», a estimé pour sa part le secrétaire général de la Conférence épiscopale italienne Mgr Nunzio Galantino. «Je crois, a-t-il affirmé sur la chaine de télévision TV2000, que certains ont peur d’une Eglise qui commence à être inattaquable sur certains points, qui commence à être crédible aussi aux yeux des non-croyants, et que cela fait perdre la raison à certains».
Evoquant la figure du prélat espagnol et de la laïque italienne soupçonnés de vols de documents et celle des deux journalistes italiens auteurs de livres de révélations, Mgr Galantino a jugé que «ces quatre personnes, si elles ont vraiment affirmé qu’elles agissaient pour le bien du pape, ont dit des âneries (…) Elles savent qu’elles mentent, car on n’aide pas quelqu’un en le poignardant dans le dos ou en lui volant des conversations privées, et en faisant du mal à l’Eglise».
Outre les affaires financières et immobilières douteuses contenues dans deux ouvrages à paraître en Italie, l’agence de presse Reuters a révélé l’existence d’un autre scandale à grande échelle. L’Administration du patrimoine du Siège apostolique (APSA), l’institution qui supervise l’immobilier et les investissements du Saint-Siège, aurait été utilisée entre 2000 et 2011 pour des opérations de blanchiment d’argent, de délit d’initié et de manipulations de marchés. (apic/imedia/ami/rz)
Raphaël Zbinden
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