L’évêque argentin de 52 ans avait obtenu une licence en théologie de l’Université de Fribourg, où il avait poursuivi des études post-grade auprès du Père dominicain Servais Pinckaers.
L’évêque de Lausanne, Genève et Fribourg lui avait confié un service pastoral dans son diocèse, où il avait fonctionné en 1993 comme administrateur paroissial de la paroisse de Belfaux, dans le canton de Fribourg. Après une expérience pastorale en Allemagne, il était rentré en Argentine.
Selon le quotidien argentin «La Nacion» du 2 novembre 2015, la décision de partir de cet évêque, en poste dans son diocèse depuis 2006, est liée au résultat d’une «mission fraternelle» que le pape François a envoyée il y a deux ans après des accusations de transactions irrégulières dans le diocèse. Elles concernaient notamment l’achat d’un bâtiment pour le fonctionnement d’une association civile.
La «Nacion» écrit qu’en 2008, Mgr Sarlinga avait été impliqué dans une manœuvre de la présidente Cristina Kirchner conçu pour déplacer le cardinal Jorge Mario Bergoglio de l’archevêché de Buenos Aires. Désormais démissionnaire, l’évêque a cependant assuré de sa «proximité» et de son «dialogue» avec le pontife. L’évêque a dit avoir besoin d’un temps de prière, spécialement pour se préparer à l’Année de la Miséricorde qui s’étalera du 8 décembre 2015 au 20 novembre 2016, «avant d’assumer une autre mission ecclésiale». (apic/imedia/com/be)
Jacques Berset
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