A l’origine, cette initiative émane des jeunes de la paroisse, soutenus par l’abbé Pierre-Yves Pralong, lorsqu’il terminait son stage dans les paroisses de Sion. Après son départ, un comité de paroissiens s’est formé dans le but de réfléchir à la mise en place concrète d’une adoration continue.
Dans le sillage de cette première réflexion, des tests de deux jours ont été mis en place à l’occasion de temps forts des paroisses sédunoises. «Ils ont été concluants», se réjouit Michel Schumacher, coordinateur du comité d’AdoraSion. Lors du carême 2015, l’expérience s’est développée à travers des temps d’adoration hebdomadaire.
En septembre 2015, deux missionnaires français de la Très Sainte Eucharistie sont venus prêcher une retraite sur le sens de l’adoration comme poumon de l’évangélisation. «Une retraite qui a porté du fruit, puisque le nombre des personnes intéressées a doublé après coup», déclare Michael Schumacher, soutenu par le curé de la cathédrale, l’abbé Philippe Aymon. «De quoi lancer l’expérience en continu».
Le responsable du projet relève la générosité de quelques adorateurs, dont certains feront plus d’une demi-heure de voiture pour venir adorer le Saint-Sacrement. «Il manque toutefois encore une quarantaine d’adorateurs pour envisager une adoration sept jours sur sept», admet ce laïc, père de quatre enfants, qui espère que d’autres personnes prendront part à cette chaîne de prière. (apic/gr)
Grégory Roth
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