Dakar, 29.10.2015 (cath.ch-apic) L’espacement des naissances est «moralement louable», car il contribue au bien-être des femmes, de la famille et de la santé des enfants ont relevé les participants à un forum réuni à Dakar les 26 et 27 octobre 2015 sur le thème «dividende démographique et l’accès aux services de santé de la reproduction» organisé par le Fonds des Nations Unies pour population (FNUAP) et le gouvernement du Sénégal.
Les dirigeants de groupes religieux et traditionnels, d’organisations confessionnelles et interconfessionnelles, chefs traditionnels, et ministres de la santé des quinze pays d’Afrique de l’Ouest, membres de la CEDEAO (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) et de la Mauritanie, ont salué la planification familiale et la santé reproductive.
Dans une déclaration publiée le 29 octobre, ils relèvent que l’espacement des naissances est «moralement louable», car il contribue au bien-être des femmes, de la famille et de la santé des enfants. Ils se sont dits favorables à la création d’une plate-forme régionale de partage des connaissances. Elle permettra de mettre en place une base de données stratégiques probante sur les expériences réussies, les partenariats et les défis autour de la santé de la reproduction
Montrer l’exemple
En tant que leaders d’opinion et modèles de comportement, pour la fourniture et l’acceptabilité de services de santé, les chefs religieux et coutumiers se sont engagés à accélérer l’éradication de la mortalité maternelle et infantile et à jouer un rôle actif dans le leadership et l’engagement communautaires, en faveur du développement.
Ils ont aussi souligné la nécessité de promouvoir le dialogue inter et intra-religieux aux niveaux national et régional. Ils appellent en les gouvernements à allouer un budget suffisant au secteur de la santé en y consacrant au moins 15% de leur budget national. Ils ont encouragé les organisations confessionnelles et interconfessionnelles, à entreprendre le plaidoyer nécessaire avec leurs gouvernements, en général et les ministres des Finances en particulier, afin de bénéficier de ressources financières pour soutenir l’agenda du dividende démographique et de la santé de la reproduction en Afrique. (apic/ibc/mp)
Maurice Page
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