En marge d’un congrès sur le 50e anniversaire de la Déclaration conciliaire «Nostra aetate» à Rome, le «numéro 2» du Saint-Siège a évoqué également le prochain voyage du pape en Afrique et les relations du Saint-Siège avec la Chine.
Trois jours après la conclusion du Synode des évêques sur la famille, le secrétaire d’Etat du Saint-Siège a rappelé à l’agence de presse italienne Ansa que les pères synodaux eux-mêmes, dans la «Relatio finalis», avaient demandé au pontife un document magistériel.
«Concluant ce rapport, nous demandons humblement au Saint Père qu’il évalue l’opportunité d’offrir un document sur la famille, afin qu’en elle, Eglise domestique, resplendisse toujours plus le Christ, lumière du monde», peut-on en effet lire dans le dernier paragraphe du document final adopté le 24 octobre dernier. Un souhait qui ne devrait donc pas tarder à être exaucé, selon le secrétaire d’Etat.
En marge de son intervention sur «le devoir de la paix», le cardinal Parolin a confié à l’agence de presse de l’épiscopat italien SIR que le pape François avait expressément voulu se rendre en République centrafricaine durant son prochain voyage en Afrique (25-30 novembre). Face à la situation de conflit prévalant au sein du pays, le pontife désire en effet «y aller et dire une parole aux chrétiens et aux catholiques, mais aussi à toutes les parties impliquées», afin de contribuer à «la construction de la paix». Pour cela, a ajouté le cardinal, le pape est prêt à affronter «d’éventuels risques».
Le secrétaire d’Etat a aussi confirmé qu’une délégation du Saint-Siège s’était récemment rendue à Pékin. «Ce n’est pas la première fois», a-t-il précisé avant de saluer dans ces échanges «un pas significatif» vers des relations normales avec la Chine et Pékin. «Le fait de dialoguer, a conclu le cardinal Parolin, est une chose positive». (apic/imedia/ak/be)
Jacques Berset
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