«Depuis désormais des années, à cause des conflits sanglants en cours», les familles du Moyen-Orient «sont victimes d’atrocités inouïes», écrivent les pères synodaux, et leurs «conditions de vie se sont aggravées ces derniers mois et semaines». «L’usage d’armes de destruction massive, les meurtres aveugles, les décapitations, l’enlèvement d’êtres humains, la traite des femmes, l’enrôlement des enfants, la persécution au motif de la foi et de l’ethnie, la destruction des lieux de culte, la destruction du patrimoine culturel (…), poursuivent-ils, ont contraint des milliers de familles à fuir leurs propres maisons et à chercher refuge ailleurs, souvent dans des conditions de précarité extrême.
Dans ce contexte, accusent-ils, «les droits les plus élémentaires dont celui à la vie et à la liberté religieuse, et le droit humanitaire international», ont été «constamment violés».
La paix au Moyen-Orient ne doit pas être recherchée «avec des choix imposés par la force», écrivent encore les pères synodaux, «mais avec des décisions politiques respectueuses des particularités culturelles et religieuses des nations». Tout en remerciant «la Jordanie, le Liban, la Turquie» et de «nombreux pays européens pour l’accueil réservé aux réfugiés», les participants au synode renouvellent leur «appel à la communauté internationale afin que, les intérêts particuliers mis à part, on fasse confiance, dans la recherche de solutions, aux instruments de la diplomatie, du dialogue et du droit international».
Dans cette déclaration commune, les pères synodaux se tournent également vers «toutes les familles qui se trouvent impliquées dans des situations analogues dans d’autres parties du monde, spécialement en Afrique et en Ukraine». Pour ces familles aussi, ils «demandent avec force le retour à une vie digne et tranquille». (apic/imedia/bl/pp)
Pierre Pistoletti
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