Il se conclura le 20 janvier 2017, lors d’une eucharistie à Saint-Jean-de-Latran, que le pape pourrait célébrer.
Au programme de ce jubilé notamment: une chaîne de prière continue grâce à la récitation du rosaire dans tous les monastères; une rencontre du Mouvement de la jeunesse dominicaine dans le cadre des Journées mondiales de la jeunesse de Cracovie (Pologne); un pèlerinage des jeunes dominicains sur les pas de saint Dominique (1170-1221) en Espagne, en France et en Italie; un chapitre général à Bologne auprès des reliques du fondateur et un congrès sur la mission de l’ordre.
Ce jubilé n’a pas pour but «de se glorifier» mais de «s’inspirer de l’audace de nos pères et de nos mères fondateurs», a expliqué le frère Bruno Cadoré, Maître de l’Ordre, lors d’une conférence de presse dans la soirée du 21 octobre 2015 au couvent Sainte-Sabine de Rome.
Il sera aussi l’occasion de reconnaître les «faiblesses» et les «erreurs» advenues dans l’histoire dominicaine, a-t-il ajouté en évoquant notamment «l’Inquisition» et «l’orgueil de se croire propriétaires de la vérité». Des temps de «réconciliation communautaire» sont d’ailleurs prévus durant le carême 2016.
Soulignant la diversité des communautés dominicaines réparties aux quatre coins de la planète, le frère Cadoré a souhaité un effort dans le dialogue entre les cultures. Dans une lettre adressée récemment à l’ordre, il soulignait «l’heureuse coïncidence» de ce jubilé avec celui de la miséricorde lancé par le pape François. Il encourageait les frères prêcheurs à unir ces deux initiatives car «les prêcheurs de l’Evangile sont les prêcheurs de la grâce, et les prêcheurs de la grâce sont les prêcheurs de la miséricorde de Dieu». (apic/imedia/ak/be)
Jacques Berset
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