Le 25 novembre, le pape François s’envolera à 7h45 de l’aéroport romain de Fiumicino en direction de Nairobi (Kenya). Il arrivera sur le sol kenyan à l’aéroport international Jomo Kenyatta de Nairobi à 17h (heure locale, GMT +3). Il sera ensuite accueilli à 18h au palais présidentiel par le chef de l’Etat Uhuru Kenyatta. A 18h30, il rencontrera les autorités locales et le corps diplomatique, prononçant son premier discours sur le sol kenyan.
Le lendemain, 26 novembre, le pape commencera sa journée à 8h15 par une rencontre interreligieuse et œcuménique dans le salon de la nonciature apostolique. Majoritairement chrétien, le Kenya compte un peu plus de 10 % de fidèles musulmans. En avril 2014, quelque 150 étudiants – dont une majorité de chrétiens – avaient été assassinés par des membres du groupe islamiste somalien des chebab sur le campus universitaire de Garissa.
Le pape célébrera ensuite la messe à 10h sur le campus de l’Université de Nairobi. Dans l’après-midi, à 15h45, il présidera une rencontre avec le clergé, les religieux, les religieuses et les séminaristes, sur le terrain de sport de l’école St Mary. A 17h30, il se rendra dans les locaux de l’Office des Nations unies à Nairobi (ONUN). Avec New York, Genève et Vienne, il s’agit de l’un des quatre sièges de l’organisation internationale.
Première puissance économique d’Afrique de l’Est, le Kenya est cependant en proie à la pauvreté, à la corruption et aux violences ethniques. La journée du 27 novembre commencera à 8h30 par une visite du pape François dans le bidonville de Kangemi. Le pape rencontrera ensuite à 10h des jeunes kenyans au stade Kasarani de Nairobi, avant de s’entretenir à huis clos avec les évêques du Kenya. A 15h30, le pape quittera le Kenya en direction de l’Ouganda, deuxième étape de ce voyage en Afrique.
Après un vol très bref, arrivé à l’aéroport international d’Entebbe (Ouganda) à 16h50 (heure locale, GMT +3), le pape se rendra à 17h30 au palais présidentiel où il s’entretiendra avec le chef de l’Etat, Yoweri Museveni. A 18h, il prononcera un premier discours devant les autorités et le corps diplomatique. Au terme de sa journée, à 19h15, le pape visitera le quartier de Munyonyo où il saluera des catéchistes et des enseignants. Catholiques et protestants représentent à eux seuls 80 % de la population ougandaise, qui compte en outre 12 % de musulmans environ.
Le 28 novembre, le pape rendra hommage aux chrétiens ougandais, catholiques et anglicans, martyrisés dans les années 1880 et canonisés en 1964. A 8h30, à Namugongo, il visitera ainsi le sanctuaire anglican des martyrs avant de se rendre au sanctuaire dédié aux martyrs catholiques. A 9h30, enfin, il célèbrera une messe près du sanctuaire catholique pour l’ensemble des martyrs d’Ouganda.
Puis le pape François rejoindra Kampala, la capitale ougandaise, où il rencontrera les jeunes à 15h15, sur les terrains de sport du Kololo Air Strip de la ville. Il visitera ensuite à 17h la Maison de charité de Nalukolongo avant de rencontrer les évêques d’Ouganda à l’archevêché. Enfin, à 19h, il présidera une rencontre avec les prêtres, religieux, religieuses et séminaristes dans la cathédrale de Kampala.
Le pape François quittera le Kenya le 29 novembre à 9h15 pour se rendre à Bangui (République centrafricaine). Arrivé à 10h (heure locale, GMT +1) à l’aéroport international M’Poko de Bangui, le pape se rendra au palais présidentiel où il sera reçu à 11h par la présidente de transition, Catherine Samba-Panza. A 11h30, il prendra la parole devant la classe dirigeante et le corps diplomatique. Dans la foulée, à 12h15, il visitera un camp de réfugiés, majoritairement des personnes déplacées fuyant les violences des milices.
A 13h, le pape François rencontrera les évêques centrafricains, et il se rendra trois heures plus tard au siège de la Faculté de théologie évangélique de Bangui pour rencontrer les communautés évangéliques du pays. A 17 heures, il célèbrera la messe dans la cathédrale de Bangui avec les prêtres, les religieux, les religieuses, des catéchistes et des jeunes du pays. Il confessera ensuite quelques jeunes au début d’une veillée de prière organisée devant la cathédrale.
Au dernier jour de son déplacement en Afrique, le 30 novembre, le pape François rencontrera la communauté musulmane à la mosquée centrale située dans le dangereux quartier de Koudoukou, à Bangui. Cette visite est fort symbolique dans un pays où des miliciens chrétiens – les anti-balakas – s’opposent avec violence aux exactions des rebelles islamiques de la Seleka. La République centrafricaine compte environ 34 % de catholiques, 10 % de musulmans et une large majorité de protestants.
Puis le pape célèbrera la messe à 9h30 dans le stade du complexe sportif Barthélémy Boganda. A l’issue de cette messe, il rejoindra l’aéroport international de Bangui pour quitter la Centrafrique à 12h30, en direction de Rome. Le pape est attendu à 18h45 (heure locale, GMT +1) à l’aéroport romain de Ciampino. (apic/imedia/bh)
Bernard Hallet
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