Selon l’agence d’information vaticane Fides, la Coalition des coptes d’Egypte – organisation indépendante de l’Eglise copte orthodoxe, animée par des coptes laïcs – a demandé au président Abdel Fattah al-Sisi et au ministre de la justice, Ahmed al-Zind, de rouvrir l’enquête sur le massacre du 9 octobre 2011. Des groupes armés, non identifiés, tuèrent 25 personnes et en blessèrent 329 parmi les 10’000 manifestants se trouvant devant du palais Maspero, le siège de la télévision égyptienne. Les manifestants revendiquaient l’arrêt des hostilités à leur encontre et dénonçaient la destruction, par des extrémistes salafistes, d’une église à Assouan (Haute Egypte). En 2011, l’armée détenait le pouvoir, suite à la démission forcée du Président Hosni Moubarak et avant les élections qui portèrent Mohamed Morsi à la présidence du pays.
Les responsables de la Coalition des coptes d’Egypte ont confirmé l’intention de ne pas vouloir porter le cas devant des organismes et tribunaux internationaux. Ils ont insisté sur l’urgence de rouvrir l’enquête, rendant publiques des informations sur les responsables de ce massacre. (apic/fides/bh)
Bernard Hallet
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