Pour le représentant à Rome de l’Eglise d’Angleterre et du Pays de Galles, le synode tentera plutôt de trouver de nouvelles approches pastorales pour les couples divorcés remariés. «Il n’y aura pas de changement doctrinal. La notion d’indissolubilité du mariage catholique valide ne va pas être mise de côté et ignorée», a-t-il assuré le 4 octobre 2015 au journal catholique britannique The Tablet. L’archevêque a réaffirmé que les règles fondamentales étaient très claires. «L’Eglise ne va pas dire qu’un union civile de personnes de même sexe à laquelle on a donné le titre de mariage est équivalente à un mariage entre un homme et une femme, qui plus est consacré par Dieu», a jugé le cardinal Nichols.
L’archevêque est plutôt considéré comme «progressiste» dans son approche sociale de l’Eglise. Le prélat anglais a espéré, en septembre dernier, que le synode sur la famille propose un «modèle de conversion», afin de permettre aux divorcés remariés un retour dans la pleine communion de l’Eglise. En mai dernier, à Londres, il a également célébré une messe pour les catholiques homosexuels. (apic/tab/arch/rz)
Raphaël Zbinden
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