Lors d’une conférence de presse, Mgr Phillip Anyolo, président de la Conférence épiscopale du Kenya (KCCB), a déclaré que les évêques étaient prêts à servir de médiateurs en vue d’une solution «amiable durable» à l’impasse actuelle dans laquelle les deux parties se trouvent.
«Le gouvernement et les enseignants doivent prendre du recul (…) et mettre tout en œuvre pour le bien de notre pays», a-t-il ajouté, tout en soulignant que la situation actuelle du secteur de l’éducation du pays est défavorable aux citoyens. Il a invité le gouvernement et les enseignants à créer une atmosphère «calme pour résoudre les défis éducatifs existants».
Mgr Phillip Anyolo a aussi exprimé l’inquiétude de la KCCB, face à la situation actuelle, tout en estimant que cette grève, qui paralyse l’apprentissage dans les écoles, est «une sonnette d’alarme» pour tous les Kenyans. Elle incite à réfléchir sur la façon d’aborder les conflits du travail avant qu’ils ne deviennent hors de contrôle. Selon le prélat, la ligne dure suivie tant par la commission du service des enseignants de la fonction publique (Teachers service commission) et les syndicats d’enseignants est «regrettable et constitue un mauvais exemple».
Au nom de la KCCB, il appelé les Kenyans à éviter d’utiliser les menaces, l’intimidation, le chantage, et se bomber la poitrine, dans le traitement des litiges. «Nous recommandons à la commission des enseignants de la fonction publique et aux syndicats des enseignants, d’accepter l’intervention d’un médiateur indépendant pour faciliter les discussions menant à une solution durable à la grève», a suggéré Mgr Anyolo. (apic/ibc/be)
Jacques Berset
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