«Au travers de cet appel, j’invite les gouvernants et le peuple à faire des prochaines élections un véritable exercice de démocratie. Mais la démocratie est un voyage long et difficile», a lancé le cardinal au peuple birman. Il s’agira des premières élections libres depuis que la junte militaire a quitté le pouvoir, ouvrant une nouvelle ère politique dans le pays. «Le vote est un droit fondamental dans une démocratie», a affirmé l’archevêque, souhaitant une action correcte et transparente de la Commission électorale.
Le cardinal Charles Maung Bo s’est ensuite focalisé sur les candidats, les invitant à servir la nation, un arc-en-ciel de tribus colorées et de grandes religions, et à ne pas considérer des intérêts particuliers. Le cardinal a incité les électeurs à voter pour les candidats qui «ouvrent la voie à la réconciliation nationale et à la paix et agissent en protégeant les ressources naturelles du pays». Il a également mis en avant les candidats qui construisent un système économique inclusif, utile surtout aux plus vulnérables, et qui prônent un système d’instruction au profit de tous les groupes ethniques.
Enfin, il réclame une attention pour une culture de la démocratie qui promeuve activement les droits fondamentaux et la liberté des moyens de communication.
«Les élections représentent une grande opportunité. Laissons la paix et la justice couler comme un fleuve, portant joie et bonheur à tout le peuple», a-t-il conclu. (apic/fides/bh)
Bernard Hallet
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