«Ici, je me rappelle une personne que j’aime, qui est et qui a été très importante tout au long de ma vie, leur a confié le pape. Vous me rappelez saint Joseph. Vos visages me parlent de son visage». Comme ces sans-abri, saint Joseph aussi, au moment où Marie devait accoucher, s’est retrouvé «sans toit, sans maison, sans logement». «Le Fils de Dieu est entré dans ce monde comme quelqu’un qui n’a pas de maison», a-t-il ainsi souligné.
Si ces situations sont «injustes», a reconnu le pape, «nous savons que Dieu les souffre avec nous, les vit à nos côtés» et «ne nous laisse pas seuls». Et le pape d’assurer que, pour autant, «nous ne trouvons aucun genre de justification sociale, morale, ni de n’importe quelle espèce, pour accepter le manque de logement».
Pour faire face à ces situations, le pape François a aussi recommandé aux sans-abri la prière: «C’est la foi qui a permis à Joseph de trouver la lumière à ce moment qui paraissait obscur. Par la foi, Joseph a su aller de l’avant quand tout paraissait s’arrêter». «Dans la prière, a-t-il encore souligné, il n’y a ni riches ni pauvres, il y a des fils et des frères (…) il n’y a pas de personnes de première ou de seconde catégorie, il y a la fraternité».
Après avoir prié le Notre-Père avec l’assemblée, le pape s’est rendu dans la cantine du centre caritatif de la paroisse Saint-Patrick où, tout sourire, il a salué nombre de sans-abri et de volontaires dans un chaos indescriptible. Dans l’après-midi, le pape François devait s’envoler pour New York, deuxième étape de son séjour aux Etats-Unis, dominée par un discours très attendu au siège des Nations unies. (apic/imedia/ami/bl/rz)
Raphaël Zbinden
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