Peu avant son audience générale hebdomadaire, le pape François a ainsi rencontré de nombreux ministres de l’environnement des pays membres de l’Union européenne, réunis à Rome. La ministre française de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie, Ségolène Royal, n’a pas pu être présente à cette rencontre.
Reprenant à plusieurs reprises les thèses de sa récente encyclique sur l’écologie, Laudato si’, le pape a donc insisté sur l’indispensable solidarité à l’égard de ceux qui pâtissent le plus des conséquences de la dégradation de l’environnement, à savoir les pauvres. Revenant sur la «dette écologique» de nombreux pays du Nord de la planète à l’égard de ceux du Sud, le pontife a aussi appelé à plus de justice en limitant de façon importante la consommation d’énergie non-renouvelable, en offrant des ressources aux pays les plus pauvres pour promouvoir des politiques et des programmes de développement durable, ou encore en affrontant sérieusement le grave problème du gaspillage de la nourriture.
Le pape François, enfin, a demandé la participation et l’engagement de tous face aux changements climatiques, y compris de ceux qui restent souvent en marge des processus de décision. D’ici la COP 21 de décembre à Paris, a enfin relevé le pape, «il reste beaucoup de chemin à parcourir». (apic/imedia/ami/rz)
Raphaël Zbinden
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