En filigrane de cette exposition, se pose la question de la joie de ces religieuses, régulièrement confrontées à la souffrance et la misère. «Nous sommes en face de visages qui ont rencontré la brutalité de la vie et, dans le même temps, sont témoins d’une autre réalité, celle de la grâce présente au cœur de toute chose», explique le photographe allemand Andreas Reiner, à l’origine de l’exposition. L’artiste explique avoir été saisi par ce contraste qu’incarnent ces femmes, filles de la charité, dans le couvent d’Untermarchtal en Allemagne.
«Ces portraits témoignent du paradoxe de l’Evangile», relate le site d’information anglais Catholic Herald. «Face au pathétique de la vie, la joie se révèle comme une alternative au déni et au désespoir».
(apic/ch/pp)
Pierre Pistoletti
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