Dans son discours, le pape a d’abord salué le consensus général sur l’urgence de faire face au réchauffement global et aux évènements climatiques, il a reconnu néanmoins que ce consensus n’était cependant pas unanime. Reprenant de nombreux arguments contenus dans son encyclique ‘Laudato si’, il a particulièrement insisté sur l’urgence du dialogue entre le monde du travail, de l’économie et de la recherche, de la société civile et des institutions. Le pontife a relevé que ce sont les plus pauvres qui pâtissent le plus des conséquences de la crise environnementale.
«J’adresse à tous une invitation pressante à accomplir tous les efforts possibles afin que la voix des pays et des êtres humains les plus pauvres puisse être entendue dans les bureaux où l’on cherche le moyen de résoudre la crise socio-environnementale, inédite et complexe», a affirmé le pape. «Il s’agit d’un devoir de justice environnementale», a-t-il précisé devant un parterre de responsables politiques et économiques, et de chercheurs.
«Devant l’urgence des changements climatiques et le regard tourné vers les rendez-vous cruciaux des mois à venir – l’approbation des Objectifs de développement durable des Nations unies à la fin du mois et la COP 21 à Paris début décembre – je souhaite que ce dialogue devienne une alliance authentique, afin d’arriver à des accords environnementaux mondiaux réellement significatifs».
La question du climat sera très certainement aussi au cœur du discours que le pape François prononcera le 25 septembre prochain au siège des Nations unies, à New York, en présence de nombreux chefs d’Etat. En attendant, lors de cette audience au Vatican, le ›pape vert’ s’est vu offrir une bicyclette électrique par le directeur général des Postes italiennes. (apic/imedia/bh)
Bernard Hallet
Portail catholique suisse