Le Père Simon a expliqué au journal américain en ligne «The Huffington Post» que son projet avait débuté comme un immense défi et s’était terminé comme «une aventure spirituelle». L’homme d’église âgé de 50 ans a confié avoir deux certitudes dans sa vie: le fait d’avoir toujours voulu devenir prêtre et le fait d’avoir toujours aimé jouer aux Legos. Il a indiqué avoir déjà construit une réplique du Vatican, dans sa jeunesse, mais beaucoup moins complexe que celle exposée au Franklin Institute. La Place St-Pierre pèse à elle seule 200 kilos. Le prêtre a utilisé 44’000 pièces pour reproduire la place et la basilique. L’ensemble est agrémenté de petites figurines Lego, parmi lesquelles on trouve des religieuses et un petit pape François saluant la foule.
Durant les 10 mois qu’a duré la construction, le Père Simon a médité sur les plans des architectes du Vatican. Il s’est notamment rappelé que la place en face de la basilique avait été dessinée par le Bernin pour symboliser les bras d’une mère accueillant ses enfants. Le prêtre a confié au «Huffington Post» que la nature répétitive de son travail lui avait également rappelé la récitation du rosaire. «C’était un moment adéquat pour la prière», a assuré le Père Simon.
Le Vatican en Legos est actuellement visible au Franklin Institute de Philadelphie, où le pape François doit participer à la Rencontre mondiale des familles, les 26 et 27 septembre. La visite coïncide avec une exposition spéciale du musée sur les trésors du Vatican et de l’Eglise catholique. (apic/huffp/rz)
Raphaël Zbinden
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