Les otages enlevés lorsque les islamistes ont attaqué les villages de la vallée du Khabur, sont encore entre les mains de leurs ravisseurs. Leur lieu de détention se trouve, selon toute probabilité, dans la zone d’al-Shaddadi, place forte de l’EI à 60 km d’Hassaké.
Les conditions posées par les ravisseurs en vue de leur libération se sont assouplies, a noté Mgr Hindo. «Lors des premiers contacts entrepris au travers d’intermédiaires, les ravisseurs avaient évoqué une rançon exorbitante de 23 millions de dollars américains – soit 100’000 dollars par personne – afin de libérer les chrétiens prisonniers». Face à la réponse négative des responsables faisant état de l’impossibilité de rassembler une telle somme, les négociations avaient été interrompues.
Selon Mgr Hindo les ravisseurs exigent aujourd’hui une somme sans commune mesure avec celle de départ. C’est pourquoi, désormais, le plus important obstacle à la libération des fidèles assyriens n’est plus l’argent mais les difficultés relatives à l’organisation pratique de leur retour.
Pour faire sortir les otages du lieu où ils sont retenus et les faire revenir à Hassaké, il faudrait au moins quatre autobus. Ces véhicules devront dans tous les cas s’arrêter loin de la ville pour éviter le danger d’attentats. Il s’agit d’une opération délicate qui doit être coordonnée avec les forces de l’armée syrienne ainsi qu’avec les milices kurdes, pour éviter des difficultés, a conclu l’évêque. (apic/fides/mp)
Maurice Page
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