Dans un message envoyé à l’occasion de l’ouverture de la rencontre interreligieuse organisée à Tirana (Albanie), par la communauté Sant’Egidio, le pape a réaffirmé que l’humanité ne devait jamais se «résigner» face à la guerre. Le chef de l’Eglise catholique rappelle que «la paix est toujours possible», en particulier alors que, «dans certaines parties du monde, semblent prévaloir les violences, les persécutions, et les injustices à l’encontre de la liberté religieuse».
«Mais la violence, poursuit le pape, c’est aussi élever des murs et des barrières pour bloquer ceux qui cherchent un lieu de paix». «La violence c’est repousser en arrière ceux qui fuient des conditions inhumaines dans l’espoir d’un avenir meilleur», a encore dénoncé le pape. Ces phrases écrites fin août semblent faire écho à la pose effectuée par la Hongrie d’une clôture de fils de fer barbelés, destinée à empêcher l’entrée de milliers de migrants se pressant à sa frontière avec la Serbie.
Le pape François assure encore, dans son message, que la violence c’est «éliminer enfants et personnes âgées de la société et de la vie elle-même, et élargir le fossé entre ceux qui gaspillent le superflu et ceux qui manquent du nécessaire!». Pour contrer toute cette violence, le pape interpelle les différentes religions qui ont «une vocation universelle à la paix».
Organisée comme chaque année dans l’esprit de la première rencontre d’Assise (Italie), en 1986 autour de Jean-Paul II, cette nouvelle rencontre internationale de la communauté Sant’Egidio se déroule à Tirana jusqu’au 8 septembre. La rencontre interreligieuse ouverte le 6 septembre en fin d’après-midi est organisée autour du thème «la paix est toujours possible». (apic/imedia/bh)
Bernard Hallet
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