Les pompiers ont retrouvé le corps du Père Cortez, âgé de 73 ans, lorsqu’ils sont intervenus pour éteindre l’incendie de sa maison le 29 août vers 18h. Dans un premier temps, on avait pensé que le prêtre était mort des conséquences de l’incendie, mais les autorités ont relevé sur le corps des traces de strangulation. L’incendie a donc probablement été allumé par les meurtriers afin de masquer l’assassinat commis. L’enquête est encore en cours.
L’Argentine malade de la violence
«Nous ne pouvons pas accepter la culture de la mort, dans laquelle il semble que la vie des personnes n’ait aucune valeur. Nous ne pouvons l’accepter comme une donnée fortuite. Nous devons réagir, nous ne pouvons pas accepter la violence», a insisté Mgr Carlos José Nanez, archevêque de Cordoba, au cours des obsèques du prêtre assassiné. De nombreuses personnes avaient été choquées voici quelques mois quand les évêques avaient affirmé que l’Argentine était «malade de la violence», mais le cercueil du Père Cortez est «la preuve évidente que nous sommes malades», a conclu le prélat. (apic/fides/mp)
Maurice Page
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