Plusieurs médias africains ont rapporté le 31 août 2015 que le muezzin incriminé, Mahmoud al-Moghazi, avait été dénoncé au ministère par des habitants du village. Les autorités religieuses ont immédiatement pris la décision de le suspendre. Un responsable public a indiqué que la justice sera saisie du cas, en vue de faire appliquer la loi pour «transgression des instructions».
Mahmoud al-Moghazi a rejeté les accusations, selon lui mensongères. Le dignitaire a commencé une grève de la faim pour protester contre les allégations à son encontre. Il accuse les islamistes du mouvement des Frères musulmans d’être à l’origine des plaintes, expliquant que ces derniers cherchaient à l’expulser de sa mosquée. (apic/ibc/ag/rz)
Raphaël Zbinden
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