L’encyclique Laudato Si’ conforte les personnes et les ONG engagées dans les conflits sociaux-environnementaux et aide les hommes d’Eglises à clarifier leurs propres responsabilités, assure Choisir dans un communiqué du 31 août. La revue affirme que l’ouvrage du pape peut avoir de grandes répercussions dans les pays du Sud, en particulier en Amérique latine où les religieux jouent un rôle essentiel dans les affaires publiques.
La publication jésuite publie ainsi en septembre les résultats d’une recherche financée par l’Université pontificale du Pérou sur le rôle des religieux dans les conflits sociaux-environnementaux. Choisir présente une interview de Mgr Pedro Barreto, jésuite devenu l’un des défenseurs des droits sociaux-environnementaux les plus reconnus au Pérou.
Choisir revient également sur une autre figure jésuite marquante du continent sud-américain: Luis Espinal. Ce prêtre assassiné en 1980 a refait parler de lui cet été. Lors de son voyage en Bolivie, le pape François a reçu du président Morales une réplique d’un crucifix en bois sculpté par Espinal, représentant le Christ cloué à une faucille et à un marteau. Un cadeau qui a alimenté les rumeurs: le Père Espinal était-il marxiste, et en acceptant ce présent, le pape indique-t-il une préférence politique? Jerry Ryan, qui a bien connu le jésuite bolivien, rétablit l’esprit qui l’animait.
Cette édition de septembre offre en outre une visite de la Biennale de Venise par le journaliste Daniel Cornu. L’historienne de l’art Geneviève Nevejan y présente également l’œuvre du peintre vaudois Marius Borgeaud, qui expose à la Fondation de l’Hermitage de Lausanne. (apic/com/rz)
Raphaël Zbinden
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