La CEF condamne avec fermeté cet acte «lâche et absurde qui ne cherche qu’à jeter le trouble et semer la peur». «De tels agissements ne trouvent aucune justification religieuse et échouent dans leur objectif d’instrumentaliser les religions et de semer la division», assurent les évêques.
Monseigneur Maurice Gardès, archevêque d’Auch, s’est rendu le 24 août sur les lieux du sinistre pour redire son amitié aux responsables et croyants musulmans d’Auch.
«En France, tout croyant doit pouvoir pratiquer sa religion librement et sans danger. Emblématique de la place des religions, tout lieu de culte, comme les églises, ne doit être ainsi touché», note la CEF.
Le feu, qui a ravagé 70% de la mosquée d’Auch, dans la nuit du 22 au 23 août, est dû à un «acte volontaire réfléchi», a déclaré le procureur de la ville. Le président François Hollande a condamné l’acte «avec fermeté». (apic/com/ag/rz)
Raphaël Zbinden
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