L’Office de l’économie et du travail du canton de Bâle a lancé la semaine dernière une vaste opération pour contrôler les employés étrangers soupçonnés de travail au noir. Une dizaine de policiers ont également participé à l’opération. Les enquêteurs n’ont pas constaté de graves violations concernant le droit des étrangers, a indiqué Hansjürg Dolder de l’Office du travail.
Les infractions relevées concernent l’absence de déclaration des employés par l’employeur. Ce qui permet d’échapper au payement des cotisations sociales. Selon Hansjürg Dolder, il n’est pas encore établi si cette omission était systématique et combien d’employés sont concernés.
Interrogée par l’ats, la Scientologie a affirmé que tous ses employés salariés étaient déclarés et que les cotisations sociales avaient été payées. Elle s’est dite prête à collaborer avec l’Office du travail et à régler les cas litigieux dans les délais impartis.
A noter que l’Office du travail a autorisé la Scientologie à vendre ses produits le dimanche. Elle bénéficie ainsi de l’exception à la loi sur le travail accordé à quelque 150 communautés religieuses du canton.
Plusieurs députés, de droite comme de gauche, ont interpellés le gouvernement bâlois pour contrôler les activités de publicité et de prosélytisme de la Scientologie. Quant aux Eglises, elles avaient rappelé en avril dernier que la Scientologie ne peut pas s’approprier le titre d’Eglise étant donné que, dans la compréhension occidentale, ce terme est réservé à la communauté des croyants en Jésus-Christ fils de Dieu et sauveur du monde. (apic/ag/kath.ch/mp)
Maurice Page
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