Comme il l’avait fait en Indonésie et au Timor oriental, le cardinal Parolin a rencontré la communauté locale avec laquelle il a célébré la messe, avant de déjeuner avec des responsables de l’Eglise locale, religieux et laïcs. Il leur a notamment donné des indications sur la façon de vivre l’appartenance à l’Eglise dans une société à la fois plurielle, riche, et sécularisée.
En près de 200 ans de présence dans cette cité qui est devenue le quatrième plus grand centre financier du monde, «l’Eglise a contribué au progrès et au développement social aussi avec l’apport de laïcs qualifiés». Mais le travail n’est pas fini. Après 50 ans d’indépendance, l’Eglise a encore un chemin à accomplir: en se basant sur l’Evangile, elle doit resplendir comme une «lumière pour la nation», selon les termes du cardinal Parolin.
Le défi lancé par le cardinal est celui de la créativité pour l’annonce de l’Evangile dans une société qui change, de la mission particulièrement portée vers les périphéries, et surtout de la collaboration avec tous les hommes de bonne volonté, pour valoriser le rôle de la foi et de la morale dans la société. Citant le pape François, le cardinal a rappelé que face au sécularisme agressif, l’Eglise doit offrir un témoignage rationnel et patient, parce que, quand on tente d’éliminer Dieu de la société, on finit par adorer les idoles, et les hommes et les femmes perdent leur dignité et leurs droits.(apic/rv/mp)
Maurice Page
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