Devant une foule de pèlerins rassemblés sur une place Saint-Pierre grise et pluvieuse, le pape a aussi assuré que communier signifiait «entrer en syntonie» avec le Christ et ainsi «devenir des personnes de paix».
Commentant l’Evangile du jour de saint Jean sur le «pain de vie» où Jésus assure que sa chair est «la vraie nourriture» et son sang «la vraie boisson», le pape François a souligné l’importance du sacrement de l’Eucharistie. Parfois, à propos de la sainte messe, a-t-il remarqué, il arrive d’entendre cette objection: «A quoi sert la messe ? Moi je vais à l’église quand j’en ai envie, et je prie mieux seul».
«Mais l’Eucharistie n’est pas une prière privée ou une belle expérience spirituelle, a-t-il souligné, ce n’est pas une simple commémoration de ce que Jésus a fait lors de la Cène: l’Eucharistie est ›mémoire’, c’est-à-dire un geste qui actualise et rend présent l’événement de la mort et de la résurrection de Jésus: le pain est réellement son corps donné, le vin est réellement son sang versé».
L’Eucharistie a un but précis, a repris le pape: «devenir une seule chose avec Lui». Et d’expliquer: «La communion est assimilation; en Le mangeant, nous devenons comme Lui. Mais cela implique notre ›oui’, notre adhésion de foi».
«Se nourrir de ce ›Pain de vie’, a-t-il poursuivi, signifie entrer en syntonie avec le cœur du Christ, assimiler ses choix, ses pensées, ses comportements. Cela signifie entrer dans un dynamisme d’amour oblatif et devenir des personnes de paix, de pardon, de réconciliation, de partage solidaire». (apic/imedia/bl/be)
Jacques Berset
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