Le drame du village de Douma, près de Naplouse, où des extrémistes juifs ont brûlé vif un bébé palestinien d’un an et demi et entraîné la mort ultérieure de son père suite à ses blessures, n’arrête pas la campagne de terrorisme en Cisjordanie occupée, menée principalement à partir des colonies de peuplement juives.
Les mots «vengeance administrative» (probablement en référence à la récente détention administrative de militants juifs d’extrême-droite soupçonnés d’attaques contre la population palestinienne) ont été sprayés sur les lieux de l’attentat.
L’armée israélienne a confirmé cette agression et suspecte des extrémistes juifs. Les Rabbins pour les droits de l’Homme estiment qu’il est temps que le gouvernement israélien – accusé d’être extrêmement laxiste quand il s’agit d’agressions commises par des militants juifs contre les civils palestiniens – de faire «un réel effort pour amener devant la justice les extrémistes de droite juifs, mais la détention administrative n’est pas la réponse».
Durant la même nuit, selon des sources palestiniennes, les Comités de résistance populaire ont repoussé un attaque menée par des colons israéliens à Awarta, près de Naplouse. (apic/rhr/be)
Jacques Berset
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