Dans une interview au quotidien de l’épiscopat italien «Avvenire», Mgr Tomasi pointe cependant certaines divergences: alors que l’Eglise «agit sur la base de la transcendance, d’autres institutions partent d’un sens d’autosuffisance, d’une éthique individualiste dont on voit ensuite les limites».
Par exemple, lorsque l’ONU affirme qu’avec l’avortement, on pourra contribuer à éliminer le sous-développement, poursuit le diplomate du Saint-Siège, il s’agit d’une «éthique nettement individualiste qui s’insère dans les rapports interpersonnels, en les conditionnant».
Aujourd’hui, regrette encore Mgr Tomasi, «nous sommes face à un retard» entre l’action de l’ONU et les problématiques qui affligent le monde, notamment le terrorisme et la migration. Et d’appeler l’institution internationale à davantage se baser sur une «solidarité efficace qui fasse du bien commun le moteur du développement de la société mondiale». (apic/imedia/cd/bl/be)
Jacques Berset
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