Parmi les partenaires du projet, figure l’Université catholique de Lyon, en France, et le département interreligieux de l’Université Georgetown, aux Etats-Unis. Au Sénégal, les Universités Cheikh Anta Diop de Dakar, et Gaston Berger de Saint-Louis, au nord du pays, accueilleront le projet. «Un diplôme d’épistémologie et de philosophie sera délivré à l’issue du cursus». «Il s’agit de l’épistémologie appliquée aussi bien à l’histoire des religions musulmane et chrétienne, qu’aux disciplines normatives», a indiqué Beddy Ebnou», directeur de l’institutfor epistemological studies Europe.
Pour Roland Laffitte, membre de la Société d’études linguistiques et étymologiques française et arabe (SELEFA), membre de la délégation des universitaires venus au Sénégal, ce futur Master pourrait aider à mieux faire connaître l’histoire des religions. «Les musulmans ne mettent pas le même contenu au mot ‘charia’ (loi islamique)», a-t-il souligné, tout en estimant qu’il faut faire connaître aux populations, »la manière dont les mots renvoient à des réalités différentes». Ozbil Biyikli, chercheuse, a précisé que le but du Master était de mieux faciliter la communication sur les religions. «Il s’agit d’arriver à démontrer qu’il est possible de dépasser les obstacles, pour arriver à une détente et à un rapport beaucoup plus civilisé entre les citoyens du monde», a-t-elle remarqué. (apic/le soleil/ibc/bh)
Bernard Hallet
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