A Cuba, des représentants de cette guérilla marxiste mènent des pourparlers de paix avec le gouvernement colombien depuis 2012. «Nous aimerions le faire, ce serait extraordinaire», s’est ainsi enthousiasmé Ivan Marquez, devant la presse à La Havane, la capitale cubaine. Le numéro 2 de la guérilla de FARC, de son vrai nom Luciano Marin Arango, a fait cette déclaration à l’issue d’un nouveau cycle de dialogues de paix à La Havane.
«Nous pouvons imaginer l’impact qu’aurait un appui du pape François, a-t-il ajouté, à l’effort collectif que fournissent tous les Colombiens pour parvenir à une réconciliation après des décennies de confrontation».
Les FARC sont encouragés par le rôle joué par le Vatican dans la reprise des relations diplomatiques entre Cuba et les Etats-Unis, annoncée en décembre 2014. Au cours de son voyage en Amérique latine en juillet dernier, le pape François avait souhaité que le processus de paix en Colombie «ne s’arrête pas».
«Nous sommes toujours disposés à apporter notre aide, de quelque manière que ce soit», avait-il assuré. Le conflit en Colombie a fait officiellement 220’000 morts ces 50 dernières années. (apic/imedia/be)
Jacques Berset
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