«Nous voulons devenir le Uber de la récupération de nourriture», a expliqué sa patronne-fondatrice, Komal Ahmad cette semaine à San Francisco. Pour s’y prendre, la start-up américaine invite trois entités à utiliser son application: les entreprises ayant de la nourriture en surplus, les centres de distribution de nourriture autour de San Francisco et des chauffeurs que les entreprises appellent grâce à l’application ou au protail Feeding Forward.
Selon Komal Amhad, 40% de la nourriture produite aux Etats-Unis est jetée alors qu’un Américain sur six ne mange pas à sa faim. Ce constat a incité la fondatrice à proposer sa solution en 2012, une réponse efficace puisqu’elle a permis à ce jour de nourrir plus de 600’000 personnes dans la baie de San Francisco.
Feeding Forward n’est pour l’instant active que dans cette région, mais elle a des ambitions beaucoup plus larges. «L’Europe est le prochain continent où nous allons aller» parce qu’il y a aussi beaucoup de gaspillage de nourriture là-bas, dit-elle. Et «nous avons des demandes tous les jours d’entreprises en Ouganda, au Pakistan… parce que c’est un problème mondial». (apic/com/pp)
Pierre Pistoletti
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