Le centre de Guaratinguetá appartient à la Fazenda da Esperança (la Ferme de l’Espoir), une institution qui dispose de plus de 80 maisons de ce genre dans le monde. Il avait été visité en mai 2007 par le pape Benoît XVI lors de sa visite pastorale au Brésil.
Le suspect, un homme de 52 ans qui a été arrêté peu après, a porté huit coups de couteau dans le dos de la religieuse de la Congrégation des Franciscaines de Siessen (au Bade-Wurtemberg) au cours d’une tentative de vol. Selon la police, l’individu est un ancien patient de la Fazenda Esperança et il aurait déjà commis des vols dans le centre à trois reprises. Sœur Irma Odete Francisca travaillait depuis six ans dans ce centre, qui accueille environ 350 toxicomanes en voie de désintoxication.
La première «Ferme de l’Espoir» a été fondée dans les années 80 au Brésil par un franciscain allemand, Frei Hans Stapel, né il y a une septantaine d’années dans la ville allemande de Paderborn, en Westphalie. Des milliers de jeunes drogués ont déjà pu se libérer de l’emprise des stupéfiants et de l’alcool grâce à l’expérience assez unique des «Fazendas da Esperança».
Ces institutions ont essaimé au Brésil, dans toute l’Amérique latine, au Mozambique, en Angola, aux Philippines, au Portugal, en Allemagne, en Russie et même en Suisse, où une «Ferme de l’Espoir» a été ouverte en 2012 dans l’enceinte de l’ancien couvent des capucines de Sainte Marie des Anges à Wattwil, dans le Toggenburg saint-gallois. (apic/com/be)
Jacques Berset
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