Selon la presse gabonaise, la décision a été prise au lendemain de l’attentat islamiste qui a fait 16 morts et 80 blessés le 12 juillet dernier, au marché central de N’djaména, la capitale du Tchad. Le groupe djihadiste nigérian Boko Haram avait revendiqué l’attaque, la seconde en l’espace d’un mois.
Alain Claude Bilie By Nze, porte-parole de la présidence gabonaise, a précisé à Radio France internationale (RFI) que les contrôles des personnes portant le voile intégral ne visaient pas la communauté musulmane en particulier. «Il s’agit de faire en sorte que chacun puisse être identifié à tout moment, non seulement par l’autorité, mais aussi par les gens qu’on rencontre au quotidien, et que chacun se sente en sécurité», a-t-il affirmé.
Le port du voile intégral est cependant rare au Gabon, où les musulmans comptent pour 1% de la population. Le phénomène le plus préoccupant constitue la prolifération des mosquées et des écoles coraniques, souligne RFI. (apic/ag/rz)
Raphaël Zbinden
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