«Sur Facebook, on voit beaucoup de violence et de pornographie. C’est pourquoi nous avons pensé à fonder un réseau où nous pourrions parler de Dieu, de l’amour et partager sa Parole», a expliqué à l’AFP l’un des fondateurs, le dessinateur Atilla Barros.
Sur ce réseau où 600 gros mots sont interdits, une vingtaine de modérateurs veillent au grain et suppriment régulièrement les images et propos jugés incompatibles avec sa visée. Ils seront bientôt secondés par un logarithme de reconnaissance d’images plus performant.
Les habitués de Facebook n’auront aucune peine à prendre en main cette nouvelle plateforme d’échange. Si l’interface ressemble à s’y méprendre – bien que plus sobre –, quelques spécificités sont à relever: les boutons «like» ont été remplacés par un bouton «amen» et les utilisateurs peuvent agrémenter leur visite de musique chrétienne grâce à un lecteur intégré aux pages de Facegloria.
Alors que 22% de la population brésilienne est évangélique, soit près de 45 millions de personnes, les fondateurs pensent atteindre 10 millions de membres en deux ans. Ambitieux, ils vont jusqu’à espérer qu’à terme Facegloria remplacera Facebook pour les membres de cette communauté chrétienne. (apic/pp)
Pierre Pistoletti
Portail catholique suisse
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