A la suite de l’accord annoncé entre les six grandes puissances économiques mondiales et Téhéran, sur l’encadrement du programme nucléaire iranien le Père Federico Lombardi, ›porte-parole’ du Vatican, espère que «fruits ne se limitent pas au seul domaine du programme nucléaire mais qu’ils s’élargissent aussi dans des directions supplémentaires».
Evoquant les longues tractations qui ont précédé ce compromis sur le dossier nucléaire iranien, le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège, tout en saluant les résultats, précise néanmoins que l’accord demande la continuation des efforts et de l’engagement de tous pour qu’il puisse produire du fruit.
Cet accord très attendu intervient au terme de douze ans de négociations entre les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la France, la Chine, la Russie, l’Allemagne et l’Iran. Conclu au Palais Coburg à Vienne en Autriche après un dernier cycle de négociations de plus de quinze jours, l’accord vise à garantir que le programme nucléaire iranien ne puisse avoir de débouchés militaires. Il prévoit notamment la réduction des capacités nucléaires de Téhéran, le renforcement des inspections des sites de production par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et une possible levée progressive des sanctions internationales à l’encontre de l’Iran, à partir du début d’année 2016. (apic/imedia/lf/mp)
Maurice Page
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