Il ne s’agit cependant pas d’interdire aux femmes d’avoir des responsabilités pastorales comme c’est largement le cas depuis de nombreuses années, dans plusieurs régions. Après leurs études de théologie, les femmes peuvent être consacrées pasteures. Elles peuvent alors présider des célébrations comme les baptêmes, la cène, les mariages et les enterrements, mais ce pouvoir est localement limité à leur communauté. Les pasteurs ordonnés pour le service universel dans l’ensemble de la communauté adventiste mondiale sont uniquement des hommes. Les fonctions dirigeantes dans l’Eglise comme la présidence d’une association ou d’une fédération sont liées également au sacerdoce masculin.
Le synode mondial d’Atlanta en 2010 avait décidé d’ouvrir la question de l’ordination des femmes et commandé une étude théologique que le sujet dont les résultats ont été présentés lors du synode actuel. Après les échanges, trois groupes de force égale se sont dessinés. Le premier contre l’ordination des femmes, le second pour et le troisième pour laisser le choix aux régions. Au final, 1’381 (58,4%) des 2’363 délégués en provenance de 168 pays ont voté contre l’ordination des femmes et 977 (41.3%) pour.
L’Eglise adventiste issue du réveil protestant américain du XIXe siècle compte environ 18,5 millions de personnes dans le monde. (apic/com/mp)
Maurice Page
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