Le politicien conservateur modéré encourage les groupes religieux à utiliser leur voix collective pour aider à mettre fin à la pauvreté des enfants au Canada.
La Société d’aide à l’enfance de Toronto, qui qualifie la situation «d’épidémie cachée», révèle qu’en deux ans, le nombre d’enfants vivant dans la pauvreté à Toronto a augmenté de 10’000.
Dans 15 quartiers de Toronto, le taux de pauvreté juvénile est de 40% ou plus. Se référant aux données disponibles, Hugh Segal estime qu’un enfant sur quatre à Toronto vit dans la pauvreté, et cela «ne fait qu’empirer…», rapporte l’hebdomadaire catholique canadien «Prairie Messenger»
«Qu’un seul enfant aille à l’école le ventre vide dans ce grand pays, cette grande province, cette grande ville, est impensable et inacceptable», a-t-il déclaré devant quelque 150 dirigeants de diverses confessions religieuses lors du symposium «Foi dans la ville» (Faith in the City), qui s’est tenu à l’Hôtel de ville de Toronto.
Après des années de lobbying auprès du gouvernement canadien, Hugh Segal reconnaît que la voix des chefs religieux est nécessaire pour lutter contre le fléau de la pauvreté infantile. (apic/prairiemessenger/be)
Jacques Berset
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