L’Afrique du Sud, deuxième économie du continent africain, traverse depuis l’année dernière, une grave crise d’électricité, entrainant un ralentissement de son économie. Pour l’Eglise catholique, cette crise est le résultat d’une mauvaise gestion et du manque de volonté politique pour trouver une solution globale et durable.
Dans une déclaration publiée sur son site internet, la Commission Justice et Paix appelle la Commission nationale de régulation de l’énergie (NERSA) à rejeter la demande d’ESKOM, d’augmenter de 25%, le coût de l’électricité, pour l’exercice 2015/2016.
Justice et Paix souligne que les populations pauvres seront les plus durement touchées par la hausse tarifaire, qui aura une incidence sur les prix des denrées alimentaires et autres produits essentiels. Elle estime aussi que l’augmentation des prix de l’électricité entrainera des pertes d’emploi dans les industries qui consomment beaucoup d’énergie électrique, tout comme dans les secteurs de l’agriculture, de l’exploitation minière et de la fabrication.
Pour Mgr Abel Gabuza, président de Justice et Paix, l’électricité devrait être considérée comme un bien public accessible à tous. Il invite à mettre en place un conseil national de la crise de l’électricité composé d’un large éventail des parties prenantes, notamment la société civile et des syndicats. (apic/ibc/mp)
Maurice Page
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