Une fiche personnelle sera émise, d’une couleur différente selon l’état religieux (prêtre diocésain, religieux, diacre diocésain ou religieux). La carte sera facile à lire, de manière à faire connaître aux fidèles le nom du prêtre ou du diacre et ses données en vue d’une possible vérification immédiate auprès de leurs supérieurs.
L’épidémie de «faux prêtres», des imposteurs qui se présentent souvent avec des vêtements volés ou achetés de manière illicite, inquiète l’Eglise mexicaine. Ces escrocs se rendent dans les hôpitaux, les cimetières et les églises en dehors des centres-villes. Le vice-directeur des communications sociales de l’archidiocèse de Mexico, Carlos Villa Roiz, affirme que «l’on ne sait pas combien sont les faux prêtres parce que cela revient à se demander combien il y a de voleurs à Mexico !».
«Nombre d’entre eux sont bien préparés et cherchent en particulier à célébrer des sacrements tels que des mariages et des baptêmes, en dehors des églises, en des lieux privés, en demandant des rétributions énormes», a-t-il ajouté, avant de relever que ce n’est pas l’aspect sympathique ou non du célébrant qui permet de distinguer un vrai prêtre d’un faux. (apic/fides/be)
Jacques Berset
Portail catholique suisse
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