Après la pauvreté et les guerres, la maladie: le pape François a entamé début juin un nouveau temps de catéchèses consacrées aux différentes formes de vulnérabilités que peuvent rencontrer une famille. Depuis toujours, a-t-il remarqué, la famille a été ›l’hôpital’ le plus proche. Encore aujourd’hui, dans de nombreuses parties du monde, l’hôpital est un privilège pour un petit nombre, il est souvent éloigné. Dès lors, a-t-il poursuivi, ce sont «la maman, le papa, les frères, les sœurs, les grands-mères, qui assurent les soins et aident à guérir».
Citant l’exemple de personnes qui arrivent fatiguées au travail le lendemain d’une nuit de veille auprès d’un enfant ou d’une personne âgée malade, le pape a salué un véritable «héroïsme caché» des familles.
«En général, a également assuré le pape, le temps de la maladie fait grandir la force des liens familiaux». Toutefois «il est important d’éduquer les enfants depuis tout petits à la solidarité devant la maladie». Une éducation qui tient à l’écart sensibilité pour la maladie humaine dessèche le cœur, a-t-il mis en garde. Et cela fait que les jeunes sont ›anesthésiés’ devant la souffrance des autres, incapables d’affronter la souffrance et de vivre l’expérience des limites.
«La faiblesse et la souffrance de nos proches peuvent être pour nos enfants et petits-enfants une école de vie», a encore insisté le pape. Après sa catéchèse, le pape François a particulièrement salué des réfugiés chrétiens du Ghana et du Nigéria, accueillis par la coopérative italienne Auxilium à Potenza (Basilicate, Sud de l’Italie). (apic/imedia/bl/mp)
Maurice Page
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