Maradi, d’où les militants de Boko Haram conduisent des opérations et des actions de guérillas en territoire nigérien, se trouve à 540 Km de la capitale, Niamey, dans le sud du Niger, à la frontière avec le Nigeria.
Pour contrer les actions de la secte islamiste, en février, les autorités nigériennes ont proclamé l’état d’urgence dans la région de Diffa, qui fait partie du territoire du Diocèse. Les premiers à en subir les conséquences ont été les chauffeurs de moto-taxi, moyen de transport populaire, auxquels il a été interdit de circuler. Des centaines de jeunes se sont ainsi retrouvés au chômage.
La Caritas locale est venue à leur aide, octroyant en mai 40.000 Francs CFA (environ 61 «‚¬uros) à 464 chauffeurs au chômage, une somme dont bénéficieront indirectement leurs familles, environ 1000 personnes. A la fin du mois de juin, la même somme leur sera à nouveau versée.
La Caritas a ensuite fait don de rations alimentaires à 200 familles ce qui représente environ 1400 personnes. En juin, ces familles recevront également, outre l’aide alimentaire, une somme de 35.000 Francs CFA pour subvenir à leurs besoins les plus urgents. Au total, 2400 victimes de Boko Haram vont bénéficier des aides alimentaires et/ou financières de la Caritas. Entre mai et juin, l’engagement de la Caritas en faveur des personnes touchées par Boko Haram dans la région de Diffa atteindra la somme de 100.000 «‚¬uros. La Caritas locale bénéficie de l’aide de la Caritas Allemagne et du Catholic Relief Services. (apic/Agence Fides/bh)
Bernard Hallet
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