Pourquoi les voyageurs de la mort, comme on appelle les migrants qui traversent la Méditerranée pour trouver refuge en Europe, prennent-ils ces risques? Parce que rester chez eux relève du cauchemar. Les récits recueillis par le collectif de journalistes indépendants NawartPress donnent du poids à l’analyse et à l’appel de Jean-Marie Carrière, directeur du Service jésuite des réfugiés Europe, publié dans ce même numéro, rapporte Choisir.
Le jésuite Fernando Ponce León, directeur de la Faculté de philosophie de l’Université pontificale catholique de Quito, analyse également dans cette édition la politique de Rafael Correa, président de l’Equateur depuis 2007. Ce pays, dont on parle peu, a beaucoup changé ces huit dernières années: redistribution réussie des ressources, mise en place d’un pacte social incluant les écologistes, les groupements indigènes et les syndicats, efficacité des services publics.
Choisir propose encore, pour l’année des vocations, deux témoignages spirituels de religieux engagés. Celui de Mireille-Teresa, une jeune carmélite suisse qui, à la suite de l’intuition développée il y a 500 ans par Thérèse d’Avila, puise sa force de sa relation d’amitié avec Jésus. Puis celui du théologien suisse Richard Brüchsel, spécialiste du jésuite Teilhard de Chardin, mort il y a 60 ans, qui se remémore «sa rencontre» avec la vision du philosophe d’un monde en évolution, convergeant vers le Christ. (apic/com/rz)
Raphaël Zbinden
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