A l’issue de leur deuxième session ordinaire de l’année pastorale 2014 – 2015, qui s’est tenue du 26 au 29 mai au Foyer de Charité du Cap des Biches, dans la banlieue Est de Dakar, les évêques de la CES ont lancé un appel à «tous les acteurs de l’Ecole sénégalaise à la responsabilité et au sens du bien commun».
Les enseignants du primaire, du secondaire et du supérieur, regroupés au sein de plusieurs syndicats, mènent des grèves perlées pour la satisfaction de leur plateforme revendicative en 22 points. Elle comprend, entre autres, le paiement de diverses indemnités de logement, de primes scolaires, de recherches documentaires, ainsi que la mise à la disposition d’habitats sociaux pour les enseignants.
Lundi 24 mai dernier, à l’occasion du 127e pèlerinage marial de Popenguine (sud de Dakar), Mgr Benjamin Ndiaye, archevêque de Dakar, s’était déjà ému de la crise scolaire au Sénégal. «Quand aurons-nous une année scolaire normale ?», s’était-il interrogé, tout en estimant que la recherche de solutions à cette situation incombe à tous, au gouvernement, aux syndicalistes, aux étudiants, aux enseignants et aux parents.
La CES a aussi évoqué la situation en Casamance, région sud du Sénégal où sévit, depuis décembre 1983, une violence armée liée aux revendications sécessionnistes de la province.
Tout en se réjouissant de l’accalmie qui prévaut depuis quelques temps en Casamance, elle a toutefois exhorté «les différents acteurs (le gouvernement et les rebelles du Mouvement des forces démocratiques de Casamance) engagés dans le processus de recherche d’une paix définitive, à avancer dans un dialogue franc, ouvert et constructif, pour un développement harmonieux» du Sénégal. (apic/ibc/be)
Jacques Berset
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