«Fortifiés par l’Esprit et ses multiples dons, a ainsi exhorté le pape au cours de son homélie, devenons capable de lutter sans compromis contre le péché et la corruption qui s’étend dans le monde chaque jour un peu plus, et de nous dévouer avec une persévérance patiente aux œuvres de la justice et de la paix».
Le monde a besoin d’hommes et de femmes qui ne soient pas fermés, mais remplis d’Esprit Saint, a poursuivi le pape. La fermeture à l’Esprit Saint, a-t-il mis en garde, est non seulement manque de liberté, mais aussi péché. Le pontife a alors cité plusieurs manières de se fermer à l’Esprit Saint : dans l’égoïsme de son propre avantage, dans le légalisme rigide – comme l’attitude des docteurs de la Loi que Jésus appelle hypocrites -, dans le manque de mémoire pour ce que Jésus a enseigné, dans le fait de vivre la vie chrétienne non comme service mais comme intérêt personnel, etc.
Le pape François a également souligné qu’en renouvelant la face de la terre l’Esprit-Saint invitait à respecter la création. «Le ›jardin’ dans lequel nous vivons ne nous est pas confié pour que nous l’exploitions, a-t-il à nouveau expliqué, mais pour que nous le cultivions et le gardions avec respect». Enfin, a souligné le pape, l’Esprit-Saint conduit dans la vérité tout entière, en permettant aux apôtres de comprendre que la mort de Jésus n’est pas sa défaite, mais l’expression extrême de l’amour de Dieu. Ils n’auront plus honte d’être disciples du Christ, a-t-il commenté, et iront annoncer à tous la Bonne Nouvelle.
Au cours de la célébration, comme en écho à la lecture du Livre des Actes des Apôtres où les disciples de Jésus, remplis d’Esprit Saint, se mettent à parler en d’autres langues, les intentions de prière universelle ont été lues en arabe, en français, en chinois, en malayalam (langue de l’Etat du Kerala, en Inde) et en croate. (apic/imedia/bl/mp)
Maurice Page
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