Selon des propos relayés par Radio Vatican, le pape a évoqué l’»examen de conscience» de la fin de vie et relevé que le mot «adieu» signifiait à l’origine «se confier au Père et à Dieu». Et le pontife d’indiquer: «quand cela arrivera, on ne le sait pas, mais il y aura un moment où ›à plus tard’, ›à bientôt’, ›à demain’ (…) deviendra un ›à Dieu’».
Le pape a aussi évoqué une nouvelle fois le sort actuel de certaines minorités et notamment des migrants issus de la minorité birmane des Rohingyas, considérée comme l’une des plus persécutées au monde par l’ONU. Cinq jours plus tôt, des centaines de ces musulmans apatrides étaient à la dérive au large des côtes de la Thaïlande, qui a fortement durci sa politique d’immigration dernièrement. «Ils sont depuis des mois en bateau, a indiqué le pape, ils arrivent en ville où on leur donne de l’eau, de la nourriture, puis où on leur dit: allez-vous en».
«Au moment d’abandonner leur terre pour fuir les persécutions, ils ne savaient pas ce qui leur arriverait, a poursuivi le pape, ils ont pris congé. Aujourd’hui survient entre autres ce grand départ existentiel». Evoquant alors les départs qui causent «tant de souffrance, tant de larmes», le pape François a aussi exhorté les fidèles à penser aux «chrétiens et aux Yazidis (minorités d’Irak, ndlr) qui pensent qu’ils ne reviendront jamais sur leur terre, parce qu’ils sont chassés de leurs maisons». (apic/imedia/lf/rz)
Raphaël Zbinden
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