Les attaques, conduites par des groupes fondamentalistes hindous de la zone d’Indore, ont eu lieu sans aucune provocation ou motif apparent, sinon «la haine envers les chrétiens sans défense, l’objectif étant de les terroriser», a déclaré Sajan George, responsable du Global Council of Indian Christians (GCIC).
Les cinq épisodes recensés ont été: le 10 mai, l’arrestation du pasteur Ronald Emmanuel Sinclair, qui a été frappé; le 12 mai, une attaque perpétrée par des inconnus dans le village de Pipaldhar contre un foyer destiné aux enfants handicapés mentaux géré par des religieuses augustiniennes.
Par ailleurs, trois églises ont été attaquées à Indore les 11 et 12 mai par des militants qui ont cherché à les dévaster et à les incendier. Selon les premières données de l’enquête, le reponsable est le Sanskritik Jagran Manch, connu comme une organisation hindouiste radicale et violente.
«Vu la situation tendue et les violences qui risquent de faire tache d’huile, il est urgent que l’Etat prenne des mesures appropriées. Il est devenu prioritaire de protéger les droits des chrétiens sans défense au Madhya Pradesh et de garantir la justice», relève Sajan George. (apic/fides/mp)
Maurice Page
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