Dans la salle Paul VI, où résonnaient des hymnes de la SS Lazio, des milliers de jeunes vêtus de survêtements bleu et blanc, aux couleurs de la région, étaient venus représenter 44 disciplines parmi lesquelles, outre le football, la natation, la course à pied, le golf, la boxe ou encore le cyclisme.
«Chaque discipline a sa propre valeur, pas seulement physique ou sociale, a souligné le pape François, mais aussi morale, dans la mesure où elle offre la possibilité (…) aux jeunes de grandir dans l’équilibre, dans le contrôle de soi, dans le sacrifice et dans la loyauté envers les autres». Et le pape d’insister sur la loyauté alors que «grandit partout l’habitude de la trahison».
L’évêque de Rome a aussi encouragé les sportifs du Latium à «toujours cultiver, en parallèle de l’activité sportive, même de compétition, la dimension religieuse et spirituelle (…) Parfois, il peut arriver qu’un jeune homme ou une jeune fille abandonne la messe (…) au profit des entrainements et des compétitions (…) Ce n’est pas bon signe, cela veut dire que l’on perd l’échelle des valeurs». De la même manière, a-t-il ajouté, «il ne faut pas négliger les études, les amitiés, le service aux pauvres (…) Le vrai sport favorise la construction d’un monde plus fraternel et solidaire».
La Société sportive du Latium fut créée à Rome en janvier 1900 par neuf garçons de la petite bourgeoisie romaine, dirigée par le sous-officier des Bersaglieri (corps de l’armée royale italienne) Luigi Bigiarelli. A l’origine, il s’agissait d’un club de course à pied souhaitant rendre accessible les compétitions sportives, réservées à l’époque aux couches aisées de la population, à toutes les catégories sociales, tout en transmettant les valeurs morales et éthiques du sport. (apic/imedia/bl/rz)
Raphaël Zbinden
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