La paroisse de Riaz a porté plainte, mais le ou les auteurs des déprédations, qui se sont produites le 2 mai, n’ont pour le moment pas été identifiés. «Le montant des dégâts n’a pas encore été évalué», indique Marc-Anthony Beyeler, président de la paroisse gruérienne, dans le quotidien fribourgeois «La Liberté» du 6 mai 2015. Il espère que la police scientifique, déjà venue sur place, trouvera des indices. «Au-delà des dommages, ce qui me questionne le plus, c’est le pourquoi. Comment des gens en arrivent-ils à faire ça?», s’interroge le président de paroisse. L’abbé Cui assure également ne pas comprendre un tel geste. «Nous ne savons pas encore s’il s’agit de l’acte d’un déséquilibré ou de quelqu’un qui est contre l’Eglise. Mais, en Gruyères, où les gens sont très catholiques, ce genre d’actes choque beaucoup», souligne le curé in solidum.
L’église de Riaz avait déjà fait l’objet de déprédations il y a quelques mois, relève «La Liberté». Un tronc de missions avait été fracturé. «Si cela continue, on en viendra à devoir fermer l’église 24 heures sur 24 et à l’ouvrir uniquement pour les cérémonies. Nous n’avons pas les moyens d’investir dans un système coûteux de sécurité. C’est malheureux car la vocation première d’un lieu de culte est d’être ouvert», déplore Marc-Anthony Beyeler.
D’autres cas de vandalisme de symboles chrétiens ont été enregistrés ces derniers mois en Suisse romande. En mars dernier, trois églises des environs de Genève ont subi des dégâts. En février, le cimetière de Villaz-st-Pierre, dans le canton de Fribourg a été profané. (apic/lib/arch/rz)
Raphaël Zbinden
Portail catholique suisse