«Le changement climatique est une réalité scientifique, et sa réduction décisive est un impératif moral et religieux pour l’humanité», écrivent les responsables religieux, politiques, économiques, chercheurs et experts ayant participé au colloque, en écho au discours d’ouverture prononcé par le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon.
Le sommet de Paris sur le climat, en décembre 2015, écrivent-ils, «pourrait être la dernière opportunité efficace pour négocier les dispositions qui maintiendraient le réchauffement climatique causé par l’homme en dessous de deux degrés (…) alors que la trajectoire actuelle pourrait atteindre quatre degrés ou plus».
Intitulée «Protéger la planète, rendre digne l’humanité», cette journée de réflexion organisée par l’Académie pontificale des sciences a également vu l’intervention du cardinal Peter Turkson, président du Conseil pontifical Justice et Paix et de l’économiste américain Jeffrey Sachs, consultant à l’ONU. Parmi la soixantaine d’invités figuraient, outre une vingtaine de scientifiques et d’experts sur le climat, une vingtaine de responsables religieux. (apic/imedia/bl/rz)
Raphaël Zbinden
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