«Nous avons fait ce que nous devions faire», a notamment déclaré le cardinal Parolin à propos de la tension diplomatique entre la Turquie et le Saint-Siège à la suite de la mention publique par le pape François du «génocide» arménien. Le haut prélat, rapporte le site d’information Vatican Insider, a aussi insisté sur le fait que le pape avait toujours parlé de ce thème en termes de réconciliation. «Si nous commémorons ces événements, a-t-il indiqué, ce n’est pas pour susciter plus d’animosité mais pour inviter toutes les parties (…) à donner une interprétation commune de l’histoire».
Evoquant l’étape que le pape effectuera à Cuba avant de se rendre aux Etats-Unis en septembre prochain, le secrétaire d’Etat a indiqué qu’elle devait notamment encourager à «créer un climat de confiance et de compréhension réciproque» entre Washington et La Havane. Un climat difficile à mettre en place «après tant d’années d’absence de communication et d’incompréhensions», a-t-il précisé. Il a souligné que le processus de dialogue entamé à la suite de la reprise historique de relations entre les deux Etats en décembre 2014 comportait ses «fragilités».
«Pas de grandes nouveautés» concernant les relations entre le Saint-Siège et la Chine, a en outre prévenu le secrétaire d’Etat, qui espère néanmoins la reprise «d’un dialogue substantiel». Il a indiqué que le pape avait renouvelé auprès du gouvernement chinois son «estime», sa «proposition de dialogue» et sa «disponibilité» pour se rendre dans le pays et rencontrer le président.
Revenant sur la question des migrants débattue la veille lors d’un conseil européen extraordinaire réuni à Bruxelles, le ›numéro deux’ du Vatican a insisté sur le fait qu’il y avait «avant tout une réponse humanitaire à donner». Il a aussi appelé à «résoudre le problème à la racine» en aidant les citoyens à vivre dans leur pays et en éliminant les causes de la violence, de la guerre. Le cardinal Parolin est revenu sur la question des chrétiens persécutés en relevant que la réponse de l’Eglise ne se trouvait pas dans la violence, mais dans «d’autres moyens (…) qui lui sont propres». (apic/imedia/lf/rz)
Raphaël Zbinden
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